• Je me suis laissée emportée par la nonchalance. J'aime ça. Ne rien faire. Se poser quelque part et surtout ne rien faire. Depuis que je suis célibataire : j'observe. Je regarde les gens autour de moi. J'écoute leur conversation. Mais surtout je ne dis rien. J'assimile, j'enmagasine...

    Je prends le métro et je regarde autour de moi. La vie. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui. Je me suis posée à la terrasse d'un café et je regardais les gens se hâter vers un but inconnu. J'aime leur mouvement, leur regard aveugle. Ils courent vers le quelque chose... Je cherche parfois à ce que leurs yeux se posent sur moi. Me voient ils ?

    Je suis rentrée. Un appel. Pourquoi ne pas mettre en ligne tes photos ? Oui pourquoi pas ? Mais une photo sans son histoire... Je n'y pense même pas...

    Nonchalance. Mon fauve miaule. Je me suis levée lourdement pour lui donner à manger. Comme si ce simple geste me fatiguait. En fait non. C'est la vue de mon appartement qui me fait sourire et épuiser en même temps. Il ressemble à la chambre de mon enfance. Ici un livre ouvert, là une tablette de chocolat... Ce n'est pas encore l'enfance mais on s'en rapproche. A minuit, l'enfance cessera. Mais pas ma nonchalance. Pour l'instant j'écris. On verra après.


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  • C'est un mot que je n'aime pas. Etre raisonnable. S'enfermer dans une habitude conformiste au possible.

    Pourtant je le suis. Je n'ai pas d'extravagances. Si peut être. Mes photos. Je photographie tout. Tout le temps. Même lorsque je n'ai pas mon appareil avec moi : je photographie. Je garde en moi les images. Pourquoi ? je ne sais pas. Je suis atteinte de mutisme mais non de l'observation.

    Je parle peu... Mais j'écris beaucoup. J'observe beaucoup.

    Etre raisonnable.


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  • Un soir à Paris. J'avais un rendez vous. Mon premier sur la capitale. Expatriée de loin. Je suis venue ici. Paname. Ville de tous les mystères.

    C'était un rendez vous suite à une rencontre par le biais d'amis. Il me plaisait. Je m'étais dit "pourquoi pas ?". Suite à notre coup de fil. J'avais pris mon appareil photo. Pour saisir le moment fugace. Non pour le capturer dans ma petite boîte noire. Rendez vous devant la mairie de Paris à 21h.

    J'y suis arrivée avec de l'avance. Il n'était pas encore là. J'ai vu les lampadaires. Ils m'ont plu. J'en ai photographié un. Un coup de chance. L'image est un peu floue. C'est peut être comme ça que je les aime. Pas de flash. La photo finie. Il n'était toujours pas là. J'ai regardé les passants autour de moi. J'avais un peu froid. Je l'ai vu lui ne m'a pas vu. Il semblait perdu. Je l'ai trouvé beau.

    Je suis partie.

    Plus tard il m'a rappelé. Je n'ai pas répondu. Il a laissé un message sur mon répondeur : "pourquoi tu n'es pas venu ?".

     


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  • C'est une première naissance. Le crayon et la page vierge ont fait place au mot "blog". Mot qui ne veut rien dire. La prononciation est un peu sèche... ça ne sonne pas le journal intime... Un peu le voyeurisme... Pourtant je n'hésite pas. Je me lance. Mais...

    Trouille, peur... Qu'est ce que je dois dire ? J'ai peur de ne plus trouver les mots qui m'emportent. J'ai peur de ne pas être comprise... J'ai peur de me perdre.

    Mais les mots sont là. C'est mon ailleurs... Celui vers lequel je tends...

    Mon blog ? Il n'est pas encore défini. Il y aura les photos de mes fuites, mes non dits que j'aime... Mes envies... Mes coups de coeur...

    Mon ailleurs. Mais j'ai peur....


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